Ceci est un album de sampler qui réuni les compositions originales (les versions studio) des musiques jouées lors du live de Claudio sur l'Homme à la Caméra de Vertov.

Le film avec le concert live est visible sur Youtube à cette adresse : youtu.be/MwGNvLQ_V6g

L'achat de cet album donne accès gratuitement à l'enregistrement en haute qualité du concert, le lien sera envoyé par mail.

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This is the sampler album gathering all the studios versions of the tracks played during the live show on Vertov's Man With The Movie Camera.

Watch the full movie with live music played at La Clef on Youtube : youtu.be/MwGNvLQ_V6g

Buying this sampler album gives access to HQ recording of the concert, the link will be sent by email.

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« Ce travail expérimental a pour but de créer un langage cinématographique absolu réellement international et basé sur la séparation totale du langage du théâtre et de la littérature » : c'est ainsi que Dziga Vertov introduit L'homme à la caméra. Ce film se plonge dans la vie des habitants d'Odessa et d'autres villes soviétiques, du loisir au travail, du matin au soir, de l'usine au cinéma. La captation de la vie quotidienne et la rupture annoncée avec la fiction ne doivent cependant pas nous induire en erreur : le travail de Vertov n'est pas réductible à une démarche documentaire, encore moins naturaliste. Il est avant tout caractérisé par la musicalité de son montage et l'exaltation du mouvement — pour lui même. Souvent qualifié de manifeste exprimé en images, L'homme à la caméra, bien que muet, pourrait tout aussi bien être entendu comme un manifeste exprimé en musique.

Après avoir utilisé l'image au service de la musique, en mobilisant le montage vidéo pour accompagner les DJ sets de Claudiosaurus (son duo avec ALX) et des extraits de L'homme à la caméra pour le clip de son morceau Made of Bolts, Claudio met ici la musique au service de l'image. La proposition de sonoriser l'Homme à la caméra en concert live électronique ne va pas de soit. Elle ne prétend pas fixer d'interprétation définitive, ni parfaitement cohérente avec la démarche du réalisateur. On pourrait même considérer que l'intensité de la « symphonie de mouvements », comme la qualifie Rancière, se suffirait à elle-même, dans le silence. Il s'agit davantage ici de faire dialoguer deux langages artistiques : celui de la Kino-pravda et celui de la musique électronique.


Technommunism - TCMX1
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Claudio
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